Deux fois en moins d’une semaine, le Chef de l’État togolais Faure Gnassingbé s’est rendu dans la région des savanes et dans sa capitale Dapaong pour s’entretenir avec les forces vives de cette partie septentrionale du pays après plusieurs incursions terroristes et des règlements de compte entre Peulhs et populations autochtones qui ont fait des dizaines de morts. Il s’était d’ailleurs déplacé avec tout son gouvernement pour y tenir un conseil des ministres, histoire de démontrer aux populations de là qu’ils sont proches d’elles.
Dans la préfecture de Kpendjal et dans celle du Tône, nos valeureux soldats tombent sous les balles et les mines artisanales des terroristes tandis qu’une histoire entre bouviers et autochtones de cette même région a tourné au drame faisant des morts civiles à Blamonga, Lalabiga, Souktangou etc.
Le président de la république, le gouvernement et les forces de défense et de sécurité ne cessent d’appeler à la collaboration des habitants pour contrer le terrorisme et l’éradiquer de notre pays. Ainsi hier avec l’ensemble des forces vives et des couches sociales de cette région, Faure Gnassingbé s’est dit «heureux de s’être entretenu» avec ses compatriotes à qui il a renouvelé sa solidarité, sa compassion et celles du peuple togolais pour les familles endeuillées. Il a réitéré que l’État mettra tout en œuvre pour faire du terrorisme un mauvais souvenir et assurer l’intégrité territoriale de notre pays. Il a également demandé une franche et sincère collaboration des populations avec les forces armées togolaises.
Considéré par les siens comme souvent hésitant, Faure Gnassingbé démontre tout le contraire en allant au front pour prouver qu’il ne laissera pas notre cher pays sous la botte de barbares djihadistes.
Anani Sossou