Le mot d’ordre lancé par le Syndicat des Enseignants du Togo (SET) a été largement suivi au premier jour. C’est ce qu’ont déclaré les premiers responsables de cette organisation syndicale.
En effet, le SET a annoncé une grève de deux jours, les 24 et 25 mars, dans le secteur de l’enseignement. Un mot d’ordre que le gouvernement, notamment Gilbert Bawara, ministre en charge de la fonction publique et son homologue des Enseignements primaires et secondaires, Dodzi Kokoroko, ont qualifié « d’illégal ». Ils avaient également menacés les enseignants qui suivront ce mot d’ordre de sanctions.
Selon les responsables du SET, le mot d’ordre est largement suivi à l’intérieur du pays mais très peu dans la capitale.
« Nous nous réjouissons que des syndicats aînés ont appelés à ce que le mouvement de grève soit suivi. Il y a un syndicat de base de la FESEN, signataire du protocole de mémorandum et certains délégués de la CSET qui ont aussi appelés à soutenir la mobilisation… Je puis vous assurer que la mobilisation est très grande. On peut estimer la mobilisation à 100% dans la savane, 90% dans la Kara, 80% dans les Plateaux. C’est seulement à Lomé où la mobilisation est faible », a déclaré Kossikan KOSSI, le secrétaire général du SET.
Le Secrétaire Général souligne que l’existence de plusieurs établissements privés notamment à Lomé ont fait que le débrayage n’est pas tellement senti. « Mais d’ici vendredi, les collègues vont rejoindre massivement le mouvement… », a-t-il ajouté.
@togoactualite.com