Togo : Horatio Freitas refait partie des oubliés de la République comme depuis 2000


L’ancien ministre Tonton « Voratio » Freitas a piqué une grosse colère. La raison, il n’a pas été décoré par « Faure-vi » à l’occasion du 56è anniversaire de l’accession du Togo à la souveraineté internationale. Et il ne semble pas comprendre cet oubli fâcheux malgré les bons et loyaux services que lui, Horatio Freitas a rendus à la « Gnassion ».
 
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Il a été athlète et offert plusieurs médailles d’or au Togo. Ce n’est pas tout. Il a occupé les plus hautes charges de la République, notamment ministre des sports. Une telle légende vivante mérite la décoration en premier ressort.
 
Mais par une ingratitude caractérisée, « Faure-vi », l’a royalement ignoré. Il digère difficilement cela. « On ne veut pas me voir évoluer pour aller plus loin et plus haut », fustige-t-il. Une phrase qui rappelle « faure » bien le slogan de campagne du p’ti : « Plus loin, plus haut, plus Faure ». L’ancien président du Comité de normalisation poursuit ses récriminations : « On dirait que c’est pour moi que les mots jalousie et ingratitude ont été créés. Horatio Freitas refait partie des oubliés de la République comme depuis 2000 où je suis à la maison. C’est parce que nous sommes au Togo et que je m’appelle Horatio Freitas ». Qui sait, peut-être serait-il issu de la famille aryenne qu’il aurait connu un meilleur sort.
 
Toutes ces jérémiades pour… une foutue décoration. « On vient de décorer plusieurs compatriotes lors de la fête de l’indépendance ; qui a pensé à décorer Horatio Freitas pour services rendus comme athlète et dirigeant au sport togolais ? Personne », peste-t-il. Tout ça pour ça ? Qui sait peut-être que s’il n’a pas été décoré, c’est parce qu’on a estimé, comme le personnage « Meka » dans « Le vieux nègre et la médaille » qu’il n’est pas fait pour les choses des blancs.
 
En tout cas, il n’y a pas de quoi en faire un mauvais sang. S’il a été nommé à la tête du Comité de Normalisation pour remettre le football togolais dans le bon sens, c’est déjà quelque chose. C’est parce qu’on reconnaît sa valeur qu’on lui a fait appel. Et il devrait en être fier. Ne pas être décoré ne signifie pas la fin du monde. Ne pleurez pas Tonton « Voratio ». Vous êtes jeune, pardon, vieux et vigoureux et la vie peut encore vous réserver beaucoup de bonnes surprises.
 
D’ailleurs comme le dirait l’autre, la vraie décoration vient de Dieu. S’il pète la grande forme, c’est déjà ça. Que voudra-t-on encore ?
 
Source : [13/05/2016] Liberté
 



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