Par togobreakingnews
Me Isabelle Ameganvi est en colère contre ses collègues de l’opposition. Dans la ligne de mire de la 2e vice-présidente de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), se retrouve désormais la Convention démocratique des peuples africains (CDPA). L’adjointe au Maire de Golfe 4 (Amoutivé) comprend mal le côté transparent qu’affiche Brigitte Adjamagbo en mettant en public une nouvelle histoire d’argent.
D’abord, Isabelle Ameganvi considère la dernière sortie de la CDPA au sujet de virement des indemnités aux ex-représentants du CAP 2015 à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) comme des « minableries ».
Désormais très active sur les réseaux sociaux pour défendre l’honneur de son parti et de son leader Jean-Pierre Fabre, Me Ameganvi n’est pas autant dérangée par le retard de plus de 5 années accusé par le pouvoir de Lomé pour verser aux opposants virés de la CENI leurs indemnités.
L’opposante est plutôt agacée par le fait que cette affaire tombe dans le public, par le biais de la CDPA qui a décidé de jouer à la transparence en diffusant un communiqué relatif. Pour Isabelle Ameganvi, Brigitte Adjamagbo-Johnson et la CDPA s’occupent plutôt du sexe des anges en jouant à la transparence ; ce qui n’intéresse pas l’ANC.
La 2e vice-présidente de l’ANC ne cache pas ses mots quand elle accuse la CDPA, parti ayant soutenu la candidature de Jean-Pierre Fabre à la présidentielle de 2015, d’avoir fait échouer la lutte pour l’alternance avec les siens. Allusion faite à la Dynamique Mgr Kpodzro, regroupement qui a soutenu la candidature d’Agbeyome Kodjo à la dernière élection présidentielle, au détriment de celle de Jean-Pierre Fabre qui n’a réussi à comptabiliser qu’un peu plus de 4% des voix.
L’ex-député déclare à qui veut l’entendre que l’ANC n’informera pas sur le paiement des indemnités à 3 de ses cadres qui sont dans le cas, avançant que les indemnités ont été virées sur les comptes bancaires des membres concernés et non sur celui du parti.
Les opposants togolais, très affaiblis depuis les mauvaises stratégies adoptées au sein de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition, préfèrent désormais s’attaquer entre eux sur les réseaux sociaux. Pendant ce temps, le pouvoir de Lomé continue de s’enraciner.
source : togobreakingnews