Jean-Paul Oumolou était ce mercredi devant les juges de la Chambre d’accusation de la Cour d’Appel, sous une forte escorte d’une dizaine d’agents des forces de l’ordre et de sécurité. Cette audience fait suite, nous revient-il, à l’introduction d’une demande de liberté provisoire par ses avocats, et donc n’est en rien liée au fond du dossier.
Au cours de la séance qui s’est déroulée devant quelques membres de sa famille, l’activiste de l’opposition et proche de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) était défendu par trois (03) avocats, Me Claude Amegan, Me Bertin Atsoo et Me Alongno et ces derniers ont une fois de plus plaidé pour sa libération.
L’audience présidée par le juge Bignan s’est déroulée en deux (02) phases de 45 min environ (9 h 15 mn à 10 h, puis de 11 h 33 à 12 h 15 mn). Au terme des plaidoiries, les juges ont renvoyé le dossier pour délibération au 23 février prochain, sous huitaine donc. Ils devront se prononcer en faveur de la libération provisoire d’Oumolou ou pour son maintien en détention et surtout son transfèrement à la prison civile de Lomé.
L’activiste de l’opposition, arrêté le 3 novembre 2021 et présenté au juge d’instruction le 12, faut-il le rappeler, est accusé d’«incitation à la révolte contre l’autorité de l’État », d’« outrage envers les représentants de l’autorité publique », de « diffusion de fausses nouvelles » et d’« apologie des crimes ». Des chefs d’accusation qui lui font courir une peine de 20 ans de prison, selon les dispositions de la loi pénale.
source : letabloidtogo
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