Le dialogue politique togolais débutera finalement le 15 février prochain à Lomé. Tous les acteurs politiques conviennent de la suspension des manifestations publiques à compter de la publication de la date du dialogue et ce jusqu’à sa tenue et pendant son déroulement.
Cette information vient d’un communiqué en date de ce vendredi signé par les ministres d’Etat guinéen, Tibou Kamara, et ghanéen, Albert Kan-Dapaah, à l’issue des échanges et des consultations avec les principaux acteurs, notamment le gouvernement et la coalition des 14 partis politiques de l’opposition.
Autrement dit, les manifestations publiques prévues autant par la coalition des 14 partis politiques de l’opposition que par le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR) ce samedi, n’auront pas lieu.
Le document indique que les préoccupations de la coalition des 14 concernant les personnes faisant l’objet d’une détention provisoire dans le cadre des incendies des marchés de Lomé et de Kara seront examinées de manière prioritaire à l’ouverture du dialogue dans un esprit du dialogue.
« Le cas des autres personnes encore en détention pour des faits commis dans le cadre des manifestations publiques organisées depuis le 19 août 2017, notamment celles dont la liste a été établie par la coalition des 14 partis, sera examiné dans le même esprit et dans le respect des procédures judiciaires », note-t-on de la même source.
source : Global actu
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