COMMUNIQUE DE PRESSE DU 14 DECEMBRE 2021 DU GOUVERNEMENT LEGITIME DU TOGO TOGO :
DETERMINATION INEBRANLABLE FACE AU TERRORISME D’ETAT !
Après le kidnapping digne de gangstérisme d’État le 04 novembre 2021 de SE Jean-Paul OUMOLOU, Ambassadeur du Togo près la Confédération Helvétique et les Institutions onusiennes, la dictature militaro-clanique cinquantenaire aux abois s’emmure dans la gouvernance par la terreur assumée par sa cheffe de Gouvernement, Mme Victoire Tomégah-Dogbé, par la mise sous éteignoir des libres penseurs gênants dans un contexte de violation sans précédent des droits de l’Homme au Togo.
Les conditions d’enlèvement de Fovi KATAKOU le 11 décembre 2021, de mise sous mandat de dépôt à la Brigade de recherche et d’investigation (BRI) de la Police nationale à Lomé le 10 décembre dernier des journalistes de renom et directeurs de publication, Ferdinand AYITE et Joël EGAH, et de mise sous contrôle judiciaire d’Isidore KOUWONOU témoignent à n’en plus douter d’une atteinte hors pair aux libertés constitutionnelles d’opinion et d’expression.
Recourir à la détention préventive contre des citoyens respectables qui participent activement à la vie socio-économique et politique de notre pays alors qu’en cette année 2021 nos prisons sont surpeuplées à 170% selon Amnesty International, témoigne d’une volonté délibérée d’humilier toute voix discordante et semer la peur dans l’espace citoyen de manière à le soumettre au silence et au pacifisme plaintif.
Les conditions d’audition au Palais de Justice de Lomé ce 14 décembre 2021 des journalistes Ferdinand AYITE et Joël EGAH confirment davantage la stratégie de la terreur visant à étouffer toute critique et contestation de la gouvernance du pays par les citoyens fut il journalistes dont l’activité professionnelle est pourtant régie par le nouveau code de la presse adopté en janvier 2020. C’est à bon droit la vive protestation de Reporters Sans Frontière (RSF), des organisations des médias et de défense des droits de l’Homme nonobstant les dispositions de l’article 156 du code de la presse qui fondent la procédure en cours : « tout journaliste, technicien ou auxiliaire des médias, qui a eu recours aux réseaux sociaux comme moyens de communication pour commettre toute infraction prévue dans le présent code, est puni conformément aux dispositions du droit commun ».
Le Gouvernement légitime du Togo est vivement préoccupé par la violence inouïe que subissent sous des formes variées les populations togolaises déjà fort traumatisées, et exige la libération immédiate et sans conditions des derniers otages politiques que sont SE Jean-Paul OUMOLOU, MM Ferdinand AYITE, Joël EGAH et Fovi KATAKOU, de même que celle des autres détenus politiques.
Le Gouvernement légitime du Togo prend à témoin l’opinion nationale et internationale de la violation criarde des droits de l’Homme et de la Constitution togolaise par le pouvoir illégitime et de fait de Lomé, et en appelle à une mobilisation de toutes les forces pour que soit mise fin rapidement à cette dérive autocratique sans précédent au Togo.
Le Gouvernement légitime du Togo lance un vibrant appel à toutes les forces vives spécialement les Jeunes et les Femmes, aux organisations de défense des droits de l’Homme, aux formations politiques et aux communautés religieuses à défendre à l’Unisson la République en péril jusqu’à la Libération nationale de la Terre de nos Aïeux.
Le Gouvernement légitime du Togo invite le Peuple togolais à triompher de la peur et à défendre jusqu’au bout dans une Détermination inébranlable sa Dignité, ses droits constitutionnels et l’Alternance politique obtenue dans les urnes le 22 février 2020.
LA PRISE D’OTAGES INTEMPESTIVE ET LE TERRORISME D’ETAT NE PEUVENT PAS ARRETER LE COURS DE LA DELIVRANCE DU TOGO !
SIGNÉ
SEM Ben Koffi DJAGBA
Premier Ministre, Chef du Gouvernement