La garantie donnée par Mme Assih aux agents contractuels de la DOSI, le 4 mai 2021 suite aux réformes engrangées par le secteur, n’a pas pu sauver ces agents de ce qu’ils redoutaient. La perte de leurs emplois. Ces 49 agents (contractuels) de la Délégation à l’Organisation du secteur informel (DOSI) sont au chômage depuis ce 1er mars 2022.
A l’origine de ce licenciement, une nouvelle organisation au sein du ministère de l’Inclusion financière et de l’organisation du secteur informel, département auquel la DOSI a été rattachée il y a un moment.
Par décret n°2021-133/PR du 08 décembre 2021, les missions dévolues à la DOSI sont dorénavant confiées à une direction opérationnelle du ministère chargé de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel.
« La restructuration organisationnelle et fonctionnelle consacre la fin des missions et activités autrefois déléguées à l’ex DOSI. Conséquemment, elle rend impossible la poursuite de toute fonction d’agents recrutés par voie de contrats autres que ceux de la fonction publique », a indiqué Combetey Prince-Agbodjan-Semetoh, responsable administratif et financier au ministère chargé de l’Inclusion Financière.
Et pourtant, la ministre Mme Assih avait rassuré ces agents en mai 2021 que « ces réformes seront conduites dans un esprit de préservation des emplois et des droits légaux de toutes les parties »
Pis encore, ces agents licenciés sont sommés de garder le silence sur leur licenciement.
« Je viens par le présent mail vous rappeler que la note d’information qui vous a été envoyée ce jour pour diffusion en interne doit strictement rester en interne. Tout contrevenant à cette consigne répondra de ses actes », menaça Maipa Pakidame, secrétaire général du ministère de l’Inclusion financière et de l’organisation du secteur informel.
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