Le corps mutilé d’une jeune femme dénommée Egnonam a été découvert amputée de ses membres inférieurs et supérieurs à Kpadapé, une localité à la frontière Togo-Ghana, dans le Kloto.
La découverte macabre a été faite le vendredi 12 février dernier. La jeune femme de la trentaine environ a été retrouvée morte par des jeunes de la localité dans le champ de son époux de nom de Fofo.
Les faits…
La nommée Egnonam, portée disparue dans la journée du 29 janvier dernier était depuis ce moment recherchée par sa famille et parents proches. Mais la recherche ne donnait rien jusqu’à vendredi dernier où des jeunes de Kpadapé ont eu l’idée de fouiner dans le champ de l’époux de la victime qui, depuis la disparition de sa partenaire avec des comportements étranges et suspects.
C’est donc dans cette fouille que la découverte macabre a été faite. Le corps inanimé d’Egnonam a été retrouvé au milieu du champ du nommé fofo mutilé de ses membres inférieurs et supérieurs.
Aux dernières nouvelles, la gendarmerie alertée par la population a mis la main sur le présumé auteur de ce crime que certains qualifient déjà de rituel.
Jusqu’alors, la famille de la jeune Egnonam, choquée par ce décès, n’arrive toujours pas à comprendre les raisons qui auraient poussées l’époux de leur fille à commettre ce crime.
Ces genres de crime deviennent de plus en plus récurrents dans les localités togolaises. Tout récemment, dans le Kpélé, un homme a battu à mort sa femme et par la suite lui a mis la corde au coup contre un arbre pour faire croire à ses proches que celle-ci se serait elle-même suicidée par pendaison.
Cette affaire, gérée en interne laisse l’occasion au mari en question, ancien directeur de collège libre de ses mouvements.
Les représentants du pouvoir central dans les localités doivent travailler pour que les auteurs de ces ignominies soient interpellés et punis conformément à la loi.
Source : [15/02/2016] Richard Aziague, L’Independant Express / 27avril.com
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