Lors de l’élection présidentielle de 2020, le candidat Agbéyomé avait reçu un drapeau des maisn de Mgr Kpodzro au terme d’une messe d’action de grâce à l’église St Kisito de Douimasséssé et avait également gagné les élections. Ce, avant même que la Cour constitutionnelle ne proclame les résultats.
Pour ces actes, le procureur de la république avait porté plainte contre le candidat de la Dynamique Mgr Kpodzro. Il avait été interpellé manu-militari, 21 avril 2020, à son domicile et détenu au Service Central de Recherche et D’investigations criminelles.
Face aux violences subis lors de cette arrestation, Agbéyomé Kodjo avait porté plainte contre l’Etat Togolais à la Cour de justice de la CEDEAO.
Selon les informations, la cour de justice de la CEDEAO a rendu son verdict ce jeudi 24 mars 2022 en audience hors siège à Accra, et donne raison à l’ancien Premier Ministre du Togo.
Son arrestation et sa détention dans les locaux du SCRIC sont jugées arbitraires en violation des dispositions de l’article 9.2 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, de l’article 9 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et de l’article 6 de la Charte des droits de l’homme et les peuples.
« Sur un autre plan, la Cour de Justice de la CEDEAO, estime que le fait pour le pouvoir en place d’interdire à un candidat de réclamer sa victoire est illégal », informe togomedia24.
À titre de dommages et intérêts, l’état togolais est donc condamné à payer 1 franc symbolique au candidat à l’élection présidentielle du 22 février 2020, qui continue par réclamer la victoire.
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