En conférence de presse ce mercredi, les responsables de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) sont revenus sur les mésaventures qu’ils ont connues le weekend dernier en voulant organiser des conférences de presse synchronisées dans plusieurs villes du pays.
Aussi bien à Kara, Bassar, Sokodé, Mango, Vogan, que dans les villes d’Aného et Kplaimé les conférences de presse de la DMK ont été interdite et pour la plupart par les préfets de ces localités. Des préfets issus de l’Union des Forces de Changement.
Dans les villes comme Bassar et Sokodé, les délégations de la DMK ont fait l’objet de tracasseries et traitements inhumains : ils ont été interpellés et même séquestrés durant plusieurs heures avec confiscation de leurs téléphones portables et pièces d’identité à la brigade de gendarmerie où ils ont eu à subir de longs interrogatoires avant d’être libérés.
Pour Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la DMK, le gouvernement est responsable de ces entraves.
« Ceux qui nous portaient ces entraves à certains moments échangeaient au téléphone avec des membres du gouvernement. Ça veut dire qu’ils sont les commanditaires de ce qui s’est passé et nous le dénonçons », a-t-elle déclaré.
Et d’ajouter : « Nous voulons dénoncer ces entraves et rappeler que nous avons des droits que nous entendons continuer à exercer, rappeler que notre république est une et indivisible et qu’il ne saurait y avoir des villes qui bénéficieraient de statut particulier. Pourquoi on ne peut pas rentrer dans Kara pour mener des activités qu’on a menées ailleurs. Pourquoi ? Kara a un statut particulier ? Pourquoi on ne veut pas qu’on traverse Tandjoaré pour aller organiser une conférence de presse à Dapaong. Si on veut supprimer l’opposition qu’on nous le dise et ce sera clair pour tout le monde ».
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