Les praticiens hospitaliers ont entamé ce 1er septembre 2021, un sit-in de deux jours sur toute l’étendue du territoire national. Ce, pour dénoncer le mépris et la légèreté avec lesquels leur ministre de tutelle, Prof Mijiyawa traite leurs revendications.
« Parlant du secteur de la santé, je ne parlerai pas de mépris du gouvernement togolais parce que dans ce gouvernement, il y a des autorités qui font de leur mieux pour que les choses avancent. Pour notre collectif, le mépris se situe vis-à-vis de notre ministre de tutelle, le ministre de la Santé, Professeur Moustafa Mijiyawa », a déclaré Dr Gilbert Tsolenyanu, Secrétaire Général du Syndicat des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT).
Pour ce premier jour du ce sit-in, le personnel de santé réclame déjà la démission de ce ministre. « Mijiyawa démission ! Mijiyawa démission ! Mijiyawa démission ! », Scandaient-ils.
« Avec la pandémie de Covid-19, nous avons jugé bon de ne pas être complice de la situation, nous n’allons pas être complice de la mort des Togolais sans soins adéquats. C’est pourquoi nous sommes ici pour manifester, pour exprimer notre ras-le-bol, on n’en peut plus. Les syndicats du secteur de la santé sont un moteur diesel on ne va pas trop parler, ils savent, si rien n’est fait la suite, nous allons appuyer sur l’accélérateur, les gens vont le constater. C’est pour dire que nous n’allons plus nous arrêter une fois démarrer. Ça fait plus de deux ans vous ne nous avez pas entendu parler », a poursuivi le SG du SYNPHOT.
Le Collectif des syndicats de la santé réclame, entre autres, le recrutement de nouveau personnel soignant et la création d’autres centres de prise en charge, ou des unités de réanimation COVID-19 dans les CHU et les centres de prise en charge COVID-19 dans les régions, pour éviter les décès dus à la saturation du CHR-Lomé commune.
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