Col Madjoulba, commandant du 1er bataillon d’intervention rapide (BIR) a été retrouvé assassiné, dans la nuit du 3 au 4 mai 2020, dans son bureau au camp.
Un assassinat qui a laissé perplexes tous les Togolais puisque le Col a été assassiné là où il devrait être plus en sécurité, dans un camp, et il venait aussi d’assister à l’investiture de Faure Gnassingbé pour un 4e mandat à la tête du pays.
Quelques jours après sa mort une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire et situer les responsabilités. Mais un an après, rien ne semble bouger. C’est tounours le qtatuquo. Et pourtant, selon les informations qui ont circulé dans le cadre de cet enquete, les expertises balistiques réalisées par la France et le Ghana ont révélé que « le commandant du 1er bataillon d’intervention rapide (BIR) a été assassiné avec sa propre arme ».
Qu’est ce qui retarde alors les résultats de l’enquête de l’assassinat du Col Toussaint Madjouloba ?
Mme Adjamagbo, coordinatrice de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), ce 4 mai 2021, demande toujours que lumière soit faite sur cet assassinat.
« « Il y a un an, un officier des FAT, commandant une troupe d’élites au Togo est assassiné dans un camp militaire sécurisé. Un an après, on ne sait pas s’il est enterré et où ; et surtout ce qui s’est passé et qui l’a tué. Justice pour le col. Madjoulba et compassions à sa famille », a-t-elle posté sur son compte Twitter.
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