Monsieur YAKANOU a été interpellé en janvier 2013, détenu au secret à la brigade de gendarmerie du port autonome de Lomé où il a subi des sévices corporels et d’autres traitements inhumains et dégradants, avant d’être transféré à l’annexe du camp gendarmerie dénommé « réserve ».
Malgré la dégradation évidente de son état de santé et ses crises manifestes, il a été privé des soins appropriés par le refus de la transférer dans un centre de soins adéquats. Ce n’est qu’après 18h que son transfert au CHU de Tokoin fut décidé.
Malheureusement, il rendit l’âme au cours de son évacuation, avant même son arrivée au CHU de Tokoin. Il résulte de cette situation : une violation du droit à recevoir des soins médicaux ; §une violation droit de se faire examiner par le médecin de son choix ; §une violation du droit des prévenus ; §une non assistance à personne en danger ayant entraîné la mort.
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Il dénonce l’incurie du procureur et de la gendarmerie. En effet, le détenu n’est pas mort à la prison civile de Lomé, mais il a été trimbalé de centre de détention en centre de détention de la gendarmerie. On lui a en outre refusé les traitements dont il avait besoin.
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