Le lundi matin, jour de réveillon de la fête de la St Sylvestre, les parlementaires se sont retrouvés en session ordinaire de l’année 2012 pour débattre avec les émissaires du gouvernement, notamment le ministre de la communication, Djimon Oré et celui de la justice Tchitcao Tchalim, pour en savoir plus sur la situation de la liberté de presse et les dérapages observés ça et là sur certains médias.
Rappelons que c’est à l’initiative du député Yawaï Nambou, que le débat sur le non respect des libertés individuelles et collectives sur certains médias est inscrit à l’ordre du jour, suite à une note que l’honorable a envoyé au gouvernement.
« Depuis quelques temps, les libertés individuelles et collectives et même de la vie privée des citoyens de tout rang social, ne sont pas respectées par certains médias, avez-vous fait le même constat. Si oui, à quoi cela est-il dû ? Et quel remède vous préconisez ? » Telle était la principale question adressée au ministre de la communication.
A cette question, monsieur Oré a répondu en ces termes : « Nous aussi gouvernement, nous faisons le même constat. Il y a deux aspects de la chose : nos organes de presse n’existent pas en tant qu’entreprises de presse.
Ces médias manquent cruellement de moyens. Ils manquent de séances de renforcement de leurs capacités
Un second volet de la réponse du ministre de la communication : « le non respect des règles déontologiques et éthiques doit être sanctionné par la HAAC, alors que la HAAC dans sa forme actuelle n’a pas les moyens pour pouvoir jouer pleinement son rôle. La HAAC règne mais elle ne gouverne pas. Qu’est ce qui faut faire pour corriger tout cela ? Il n’appartient pas au gouvernement tout seul de pouvoir régler le problème ».
Au fond du débat, les honorables députés ont dans leur majorité reconnu que la presse togolaise manque cruellement de moyens pour s’affranchir des manipulations politiques dont elle fait l’objet.
Parmi les solutions envisagées, le ministre de la Justice a formulé le vœu que l’année 2013 soit une année pour faire autrement le métier du journalisme au Togo. « Que la presse serve de lumière pour éclairer la nuit de la démocratie », a souhaité M Tchalim.
Quant aux parlementaires, la clôture se la 2ème session ordinaire de l’année 2012 est effective et ils se donnent rendez-dévous en 2013 pour une nouvelle session.
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