Cap-2015 entame la bataille pour la transparence de la présidentielle


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Critiqué par certains acteurs pour avoir déposé la candidature de Jean-Pierre Fabre, dans un processus électoral qui ne donne que peu de gage de fiabilité, le regroupement Combat pour l’alternance politique en 2015 (Cap-2015), joue à fond la carte électorale.
 
Juste avant de partir pour une ultime tournée de sensibilisation dans la région des plateaux, Jean-Pierre Fabre et les siens ont animé une conférence de presse ce mardi 03 mars à Lomé. Malgré les multiples anomalies et irrégularités qui sont relevées dans le processus électoral, Cap-2015 se refuse à céder à la fatalité. Les formations politiques (ANC, CDPA, PSR, Santé du Peuple, PDP et UDS-Togo) qui le composent entendent mettre tout en œuvre pour remporter la prochaine élection présidentielle prévue pour le 15 avril 2015.
 
Cap-2015 après avoir analysé le fichier électoral, dit avec preuves à l’appui, avoir découvert de nombreuses irrégularités. « Le fichier n’est pas bon. Le fichier est corrompu », a déclaré Jean-Pierre Fabre, qui a indiqué que son parti a écrit depuis le 12 février à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), pour demander un audit du fichier. « Nous avons aussi rencontré les ambassadeurs à cet effet », a ajouté le chef de file de l’opposition.
Au nombre des irrégularités relevées, le spécialiste maison de l’ANC, le statisticien Djondo évoque des doublons, des usurpations d’identité, l’enregistrement de mineur…
 
Estimant que la fiabilité du fichier électoral est le premier critère de transparence d’une élection, Cap-2015 promet de sa battre afin que soit audité le fichier avant le 15 avril. Jean-Pierre Fabre n’a cependant pas donné la position de leur coalition au cas où leur exigence ne viendrait pas à trouver une issue favorable.
 
La veille, des associations regroupées au sein d’un collectif dénommé « Tchoboé » et quatre partis de l’opposition, avaient demandé que soit mis fin au processus électoral, en faveur de la mise en place d’une transition politique et le retour à la constitution de 1992.
 
source : Le Canard indépendant
 

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