Comme annoncé par certains journaux en début de cette semaine, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), sur demande du gouvernement togolais, vient apporter son aide à la résolution du manque de confiance qui entoure le fichier électoral devant servir à l’élection présidentielle du 15 avril prochain.Selon le site d’information Republicoftogo.com, deux (2) experts électoraux de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) sont attendus ce mardi à Lomé.
Objectif, « éliminer les doublants, effacer les listes des électeurs décédés et repérer les inscriptions frauduleuses » du fichier électoral.
Plusieurs acteurs politiques de l’opposition ont pointé du doigt le caractère « impropre » du fichier électoral. C’est le cas par exemple d’Alberto Olympio qui, n’a pas pu déposer sa candidature parce que n’ayant pas eu accès à la base de données du fichier. La Commission électorale nationale Indépendante (CENI) lui a toujours opposé une fin de non-recevoir.
Lors de leur dernière conférence de presse, les partis politiques membres du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) ont signalé l’existence de plusieurs « irrégularités » dans le fichier électoral ayant servi aux élections législatives de juillet 2013. Des milliers de doublons dans seulement 50 Centres de recensement et de vote (CRV) ont été signalés.
De combien de jours disposent ces deux (2) experts de l’OIF pour rendre le fichier électoral incontestable ? Selon le CAP 2015 et même pour Alberto Olympio, l’audit du fichier électoral doit se faire en plusieurs semaines, voire en plusieurs mois. Va-t-on vers un report de l’élection présidentielle de 2015 ?
Bernadette A.
source : afreepress
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