Le CRD-Togo appelle à un sursaut patriotique pour arracher les réformes par référendum


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Le Référendum d’Initiative Populaire (RIP) sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles avant la tenue de la prochaine présidentielle lancé en il y a quatre mois par le Collectif de Résurgence de la Diaspora (CRD)-TOGO et du Mouvement KEKELI (MK) n’a pas mobilisé.
La campagne de collecte de signatures, qui a concrètement démarré le 13 novembre 2014 sur le territoire national présente des résultats en deçà des attentes. « La mobilisation a été faible et la campagne n’a pu couvrir que partiellement les régions maritime et des plateaux avec l’accompagnement mitigé d’une seule formation politique, le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR). La majorité des signataires se retrouve parmi les étudiants que nous tenons à remercier de tout cœur de leur prise de conscience politique et engagement citoyen et républicain », a écrit le Dr Edem Atsu Kwasi.
 
De nouvelles dispositions ont été prises pour que l’ultime phase des opérations soit concluante. Mais le responsable du CRD s’interroge sur ce que veut vraiment le Peuple togolais, et que fait-il véritablement pour y accéder. « Togo, où se trouvent tes valeureux et dignes enfants ? », cherche à comprendre Dr Atsu Kwasi qui appelle à sursaut patriotique pour massivement adhérer à la campagne de collecte de signatures pour le Référendum d’Initiative Populaire sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles.
 
« Aujourd’hui plus que jamais c’est la seule voie pacifique à même d’éviter des lendemains incertains à notre pays pris en otage par des politiciens extrémistes et affairistes qui risquent de l’embraser par inconséquence », explique-t-il.
 
D’ici le 15 mars prochain, 500.000 signatures doivent être transmises à la Cour constitutionnelle pour que le référendum soit possible afin d’éviter l’escroquerie électorale en cours de préparation. Pour Dr Atsu, les hommes politiques n’oeuvrent pas pour l’aboutissement des réformes et sont mêmes prêts à accompagner Faure Gnassingbé à une mascarade électorale.
 
Selon le CRD et le MK, au-delà des réformes constitutionnelles, les réformes globales du cadre électoral doivent porter sur l’audit du fichier électoral, la traçabilité et la sécurisation des bulletins de vote à authentifier, l’obligation de sceller convenablement les urnes disposant d’un numéro de série unique, la compilation et la transmission des résultats, le renforcement des sanctions et des peines à étendre aux délits de fraude électronique, la prise en charge financière des différents délégués représentant les partis politiques, la proclamation des résultats provisoires et définitifs de même que la gestion du contentieux électoral notamment le rallongement du délai de recours devant la Cour constitutionnelle de 48 heures à 5 jours ouvrables afin de donner suffisamment de temps aux requérants pour réunir toutes les preuves de leurs allégations sur les irrégularités ayant entaché le processus électoral.
 
Les deux mouvements exhorte Faure Gnassingbé à mettre en œuvre les accords signés, notamment l’Accord Politique Global (APG) de 2006 en limitant le mandat présidentiel et rétablir le mode de scrutin à deux tours. Ils souhaitent également la mise en œuvre des recommandations formulées par la Commission justice et réconciliation (CVJR) depuis 2012 et qui sont restées lettres mortes.
 
Sur le plan social, le CRD et le MK dénonce les décès tragiques de Djogbessi Akossiwa Elise, assassinée par un nigérian et Mme Agbalegnon Afi Amavi qui a succombé suite à des conditions de travail cruelles, inhumaines et dégradantes dans la société Nina.
 
source : togobreakingnews
 

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