Mot d’ordre de grève en cascade sur le front social


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© togoactualite – Le front social sera en effervescence les jours à venir au Togo. A part les mots d’ordre de grève du 11 et 12 décembre lancés par la Synergie des travailleurs du Togo (STT), d’autres mots sont signalés.
 
Le plus surprenant mot vient des fonctionnaires du ministère de la fonction publique. Réunis en assemblée générale hier ces agents exigent l’amélioration de leurs conditions de travail avec à la clé une lettre de menace de grève adressé à leur ministre de tutelle si leur menace n’est pas pris en compte.
 
Pour Kokou Esso, le secrétaire général du Syndicat national des agents du ministère de la fonction publique, leurs inquiétudes n’ont jamais été prises en compte par les autorités. « Tous les fonctionnaires togolais c’est nous qui les gérons, notre effectif est moins de 260 personnes pour tous les 54 000 fonctionnaires togolais. Tous nos bâtiments relèvent de l’époque coloniale et nos confrères s’étouffent. Nous demandons à l’autorité de faire quelque chose pour changer ça. Nous demandons qu’ils nous écoutent, nous demandons du poisson, il ne faut pas qu’ils nous donnent du poisson. Nous avons déjà lancé la lettre de menace si dans 72 h nous n’attendons rien, nous entrerons en grève », peste ce syndicaliste.
 
Dans le secteur de l’enseignement confessionnel, les enseignants catholiques se signalent. Plus de sept ans après leur premier mouvement, les enseignants de l’école catholique non inscrits sur le budget de l’Etat entendent lancer à partir de jeudi prochain pour la résolution définitive de leur problème qui a trait à l’intégration de certains enseignants dans la fonction publique, le relèvement de leur salaire, la déclaration à la caisse de sécurité, le payement des primes de bibliothèque.
 
Une délégation de ces enseignants ont été reçus par les responsables de l’Eglise catholique. Selon Emmanuel Maglo, le porte-parole des enseignants, depuis dix ans que certains ont commencé par enseigner dans les écoles catholiques, ils n’ont jamais été payés selon leur diplôme. En 2012 des prélèvements sont effectués sur nos perdièms pour être reversés à la caisse nationale de sécurité sociale mais depuis lors nous n’avons pas reçu nos carnets de la caisse. Au même moment, le directeur diocésain fait des mutations arbitraires. Nous avons ras-le-bol. En 2013, ils nous ont promis par le biais de l’Etat qu’un tiers seront payés sur le budget de l’Etat mais tout est bloqué, on ne sait pas pourquoi ».
 
Le père Agbobli Atayi, le vicaire général, qui a reçu ces enseignants au nom de l’archevêque a promis transmettre leur doléance à qui de droit.
 
Pour les enseignants mécontents si d’ici jeudi, ils n’ont pas gain de cause, ils entreront en grève.
Le secteur hospitalier n’est pas en marge de ces mouvements de revendication. Une plate forme revendicative, du personnel hospitalier a aussi été adressée au ministère de tutelle avec pour date butoir le 15 décembre 2014.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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