Porté sur les fonts baptismaux, il y a quelques jours, le Parti national panafricain (PNP) a tenu son premier meeting de sensibilisation au stade de football d’Agoè (banlieue nord de Lomé), rencontre au cours de laquelle les populations ont été invitées par le président du PNP, Tikpi Atchadam, à se mobiliser « autour des forces de l’alternance » pour faire partir le pouvoir en place, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
« Nous avons dit aux populations que nul ne viendra se battre pour les Togolais. Même quand Dieu aime un peuple, il ne vient pas se battre à sa place. 51 ans de dictature, de réconciliation non aboutie, de réformes non abouties, 24 ans de lutte pour la construction de la démocratie, ça suffit », a déclaré Tikpi Atchadam.
Pour cette formation politique dont la devise est « conscience-intégrité-développement », tous les Togolais doivent se mettre debout pour « chasser l’éclipse » qui occupe le Togo » depuis le 13 janvier 1963, c’est-à-dire « pour parler, discuter, organiser les rencontres, pour informer, pour manifester, y compris les manifestations de rue », a-t-il ajouté.
Il est temps, soutient-on au PNP, que les réformes politiques soient opérées avant le scrutin présidentiel et que la diaspora jouisse d’un droit de vote.
« La diaspora contribue à l’économie de notre pays. Pour nous aident-ils à développer le pays dans tous les pays et quand il s’agit de désigner le président de la République, ils ne parlent pas ? C’est une injustice », a indiqué M. Atchadam.
Une fois les réformes obtenues, propose-t-on, le pays doit s’ouvrir à une « transition » dont l’objectif est de régler « définitivement » les problèmes constitutionnels et institutionnels.
Le PNP va prochainement mettre le cap sur l’intérieur du pays, notamment Sokodé, Bafilo, Mango, Kara avec des escales dans les villes comme Anié et Atakpamé.
Telli K.
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