Le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Gal Yark Damehane était l’invité de l’émission « Audi Actu » sur Radio Victoire Fm ce lundi 24 juin 2019.
Le rôle des forces de l’ordre et de sécurité en période électorale, les mesures sécuritaires prises par le gouvernement pour mettre le Togo à l’abri des menaces terroristes observées dans les pays voisins, ont été les principales sujets abordés par le ministre.
Dans son innervation, il rappelé la mission principale assignée à la Force Sécurité Élection (FOSE2019) essentiellement composée des agents de la police et de la gendarmerie. Pour le Général Yark Damehane, la FOSE a été créée par pour accompagner la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dans l’organisation des élections dans le pays.
« La mission essentielle de cette force est d’assurer la sécurité avant, pendant et après les élections. La FOSE 2019 est appelée à protéger tous les candidats, accompagner les candidats sur les lieux de meetings et assurer la sécurité du vote dans les centres de recensement et de vote », a précisé le ministre.
Le ministre a également condamné l’agression dont a été victime une délégation du parti Alliance Nationale pour le Changement (ANC) vendredi dernier à Sokodé (région Centrale).
« Cet agissement n’est pas responsable. Nous devons apprendre à être tolérants les uns envers les autres. On peut ne pas avoir la même conviction politique, mais on peut être tolérant. Nous avons vu dans notre pays en 2010 des partis très opposés s’embrasser au cours d’une caravane. Nous avons suivi ces agressions sur la délégation de l’ANC et nous les condamnons », a laissé entendre le ministre.
En expliquant l’attitude adoptée par les agents de la FOSE présents sur les lieux lors de l’agression de l’ex-chef de file de l’opposition Jean Pierre Fabre, le ministre estime que ces derniers ont « pesé le pour et le contre enfin de ne pas provoquer une autre situation désagréable dans cette ville ».
« Est-ce qu’il fallait disperser les gens ? Et s’il faillait disperser, ça pouvait dégénérer. La force a été patiente et a observé. La FOSE a identifié les gens et même s’il faut agir, ce n’était pas le moment…», a précisé le Général.
Occasion pour le ministre de donner plus de précisions sur l’incident dans lequel 5 Nigérians ont failli perdre la vie à Lomé.
« La fille a son copain qui est Nigérian. Selon les témoignages, elle a passé la nuit avec le Nigérian et le lendemain peut être il n’avait rien donné et la fille a alertée ses frères qu’elle a été violentée. Au départ on nous a dit qu’elle a été poignardée. Ceux-là qui sont
allés chez les Nigérians n’ont même pas cherché à savoir à comprendre. C’est après qu’on se rend compte que c’est une fausse information qu’elle a donnée à ses frères qui sont allés agresser les Nigérians ce qui n’est pas normal. Il y a un qui a été mis sous les verrous. Les autres y compris la fille sont en train d’être recherchés pour répondre de leur acte », a-t-il fait savoir.
Raphaël A.
source : afreepress