Du 31 octobre au 2 novembre 2021, s’est tenu à Dakar au Sénégal le sommet de l’Afrique occidentale et centrale sur le VIH/sida. A l’occasion, le Directeur national de l’ONUSIDA au Togo, Éric Verschueren s’est prononcé sur la riposte à la maladie dans notre pays. A l’en croire, le Togo aurait fait des progrès impressionnants en matière de réductions des nouvelles infections et des décès liés au VIH, même s’il reconnait que des efforts devraient persévérer pour lutter contre les inégalités profondes du pays. Il a précisé que la lutte contre le VIH au Togo avance. Quelques couacs cependant, le manque des intrants, (tests, ARV et autres) a créé quelques tensions. Comme sollicitation, Éric Verschueren demande une contribution financière plus conséquente du Togo.
Nous, on avait pensé que le VIH a été éradiqué définitivement sur la terre de nos aïeux. Il y a longtemps, très longtemps, qu’on n’a plus entendu parler de ce fléau qui faisait trembler toute la terre. « Once upon a time » (il était une fois). La seule évocation de cette maladie donnait la « chair de dindon ». Mais depuis que la nouvelle maladie, « Kofivi-19 » a atterri dans notre rectangle de pays, on a eu l’impression que toutes les autres maladies ont été boutées hors ou définitivement enrayées. Il y a au moins deux ans, qu’on n’a plus entendu certains noms comme Sida, tuberculose, paludisme, fièvre, hépatite, rougeole, grippe, etc.
Coronavirus occupe toutes les attentions et un vacarme est orchestré autour. Covid par-ci, Covid-par-là, on n’a de cesse de casser quotidiennement le tympan des Togolais. A la radio, à la télé, au marché, au travail, au maquis, partout, on ne parle que de ça. Les gouvernants ne sont pas en reste. Ils sont dans tous leurs états comme s’ils sont pris de transe lorsqu’on évoque Covid-19. Au nom de cette maladie, des citoyens ont été tués gratis. Certains ont vu leurs testicules explosés à force d’être battus, d’autres ont reçu en plein cœur des décharges de plomb, d’autres encore sont devenus invalides.
Aujourd’hui, les gouvernants sont allés jusqu’à créer l’apartheid entre les populations interdisant l’accès à des services et bâtiments administratifs à certains. Alors que cette maladie ne tue pas plus que les autres. Tenez, en deux ans, le Covid-19 a occasionné 242 décès au Togo alors que concernant le palu, 2,4 millions de personnes sont touchées et on enregistre environ 1200 décès en moyenne par an dans notre pays. Curieusement, on ne mobilise pas autant de moyens et d’énergie pour combattre cette maladie. Dieu vous voit !
source : Liberté