Démarrée hier la grève de 48h des enseignants de l’Institut national de la jeunesse et sports se poursuit ce vendredi. Par ce mouvement, ces enseignants du supérieur regroupés au sein du Syndicat des enseignants de l’Institut national de la jeunesse et sports réclament une amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Ils exigent notamment des locaux pour la formation et l’installation et le payement de diverses primes payées à leurs autres collègues de l’enseignement.
« Nous sommes sous-estimés car si vous prenez les enseignants du préscolaire, du primaire ou du secondaire, ils ont des primes de rentrée, au supérieur là aussi les enseignants ont aussi des primes, mais nous n’avons rien comme primes de recherche, prime de bibliothèque, prime de logement, rien alors que nous formons les enseignants qui viennent avec le bac et sortent trois ans après avec la licence. Sur le terrain automatiquement, ils obtiennent ces primes là alors que nous qui les formons, nous n’avons pas ces primes. Ceci dit, il faut améliorer nos conditions », a déclaré M. Onouadjé Ognadou, le SG du syndicat.
Tout en se disant ouverts au dialogue, ces enseignants exigent un alignement de leurs conditions sur celui de leurs collègues des autres écoles du supérieur et le payement des primes afférentes.
L’INJS forme les enseignants d’EPS, les conseillers de jeunesse et sports et les cadres du sport.
lomévi (www.togoactualite.com)