Alors que les occasions de célébration d’anniversaire sont souvent l’objet de souhaits de vœux, les responsables de la société civile togolaise ont préféré jeter un regard sur ce qu’a fait le parti au pouvoir UNIR qui depuis le 14 avril dernier, et ce qu’il est appelé à faire dans le futur pour réussir sa gestion du pays.
Invité de l’émission 12-13 de nos confrères de Nana Fm hier dimanche, le président du CACIT, Spéro Mahoulé, répondant à la question de savoir, « que doit faire ce parti pour plus de nouveautés au Togo », a fait comprendre, « ce que je dois dire à UNIR, c’est la même chose que je vais dire à tous les autres partis. Fondamentalement, on n’a pas de vrais partis politiques au Togo. Les partis politiques où par exemple des citoyens qui sont des militants contribuent à la gestion de leur parti politique par des cotisations et par leur possibilité de prendre des décisions. De sorte que ce n’est pas les personnes qui sont les plus importantes mais c’est l’institution du parti qui est le plus important. De manière à ce qu’on puisse avoir des leaders dans chaque parti pour que ça ne soit pas statique. Aujourd’hui quant on parle d’alternance au niveau de la présidence de la République, il faudrait qu’au niveau des partis politiques, il y ait également la possibilité d’alternance ». Mieux, toujours d’après M. Mahoulé, « il faudrait que les partis politiques ne soient pas considérés comme appartenant à une personne, à une famille, que, ça peut avoir une gestion patrimoniale. Il faudrait qu’on arrive à avoir des partis politiques soient extrêmement démocratiques et respectueux des idéaux démocratiques ».
Le premier responsable du CACIT croit aussi savoir que « si UNIR est aujourd’hui au pouvoir, UNIR doit impulser suffisamment d’énergie pour que les choses se fassent correctement ».
Voilà qui est dit et qui doit interpeller le parti au pouvoir mai également l’opposition togolaise dans la gestion de leurs formations.
source : T228
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