Le gouvernement a présenté, mardi 29 juin 2021 au Comité des droits de l’Homme des Nations Unies à travers une visioconférence, son 5e rapport périodique sur la mise en œuvre du ‘’Pacte international relatif aux droits civils et politiques’’.
En présentant ce rapport, Christian Eninam Trimua le ministre des Droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec des institutions de la République, Porte-parole du gouvernement, a fait état des réformes opérées au Togo ces dernières années en vue d’engager le pays sur la voie de la démocratie et de l’Etat de droit.
Il s’agit entre autres de réformes en matière de non-discrimination et de violence à l’égard des femmes, le droit à l’interdiction de la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants, le respect des délais légaux de la garde à vue, les conditions de détention, le traitement des prévenus et détenus, le droit des réfugiés et demandeurs d’asile, la liberté de religion et d’association, les libertés d’expression, d’accès à l’information, et le droit des personnes appartenant à des minorités ethniques, religieuses, linguistiques, etc.
Selon Christian Trimua, bien que des défis restent à relever, il est à noter que plusieurs efforts ont été entrepris par le Togo en ce qui concerne le respect des droits de l’Homme de façon générale.
Par exemple, « la réforme de 2019 a ouvert la saisine de la Cour constitutionnelle tant sur le plan du contentieux que sur le plan consultatif, à la totalité des institutions de la République togolaise. De la même manière, les droits politiques ont été renforcés à travers cette réforme importante. C’est le cas de l’accès aux suffrages de désignation du Président de la République. Désormais, le Président de la République togolaise est désigné aux suffrages universels et directs à deux tours, alors que nous avions un tour avant. La composition de la Cour constitutionnelle a été aussi renforcée en diversifiant les origines de ses membres et en garantissant une pluralité d’expression au sein de la Cour », a-t-il indiqué.
Après cette présentation, le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies examinera le rapport du Togo puis fera part de ses préoccupations et de ses recommandations.
Il faut préciser que ce rapport présenté couvre la période 2011-2019. Les développements intervenus après sa soumission sur le plan national sont également pris en compte.
Anika A./afreepress