A l’instar du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) il y a quelques années, de l’Union des Forces pour le Changement (UFC), du CPP et d’autres, le Mouvement du Peuple pour la Liberté (MPL), l’un des jeunes partis politiques, qui veut par une « révolution citoyenne » amener les Togolais à l’alternance, est par des conflits internes. Ce, juste après 3 ans d’existance.
En effet, le parti a organisé, ce dimanche 16 janvier 2022, un nouveau congrès statutaire et électif. Ce congrès a porté Pascal Kossivi Adjamagbo à la tête du parti. Ce congrès, selon le parti, sonne le glas de l’avènement de ‘putschistes’ à la tête de ce parti politique. En parlant de « Putschistes », le parti fait allusion à Mawuto A-ley Koumi et Pascal Yigbe, qui dirigeaient le parti jusqu’à ce nouveau congrès.
« La sagesse m’a conseillé de prendre le temps pour rétablir les choses et la légitimité était de notre côté. J’estime le temps venu. Depuis presque 3 ans, il y a eu une dérive de certains membres du bureau national du parti dans la déloyauté et dans le non-respect des textes statutaires. Aucun groupe humain ne peut fonctionner sans un respect de textes qu’on s’est donnés », a indiqué M. Adjamagbo.
Ce nouveau bureau compte donner une nouvelle impulsion au parti. Ce parti politique veut travailler à réunir tous les partis politiques d’Ablodé au Togo.
C’est clair, le parti est divisé et selon certaines informations, ceux qui sont considérés comme des « putschistes » préparent également un congrès. Mais jusqu’à quand ceux qui aspirent diriger ce pays un jour vont se mettre des bâtons dans les roues. En tout cas, ces conflits ne profitent qu’au parti au pouvoir.