Le ministre de l’enseignement primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Professeur KomlanDodjiKokoroko a encore fait sortir une note de service ce 4 aout 2021 après celle du 2 aout dernier. Celle-ci est à l’endroit des chefs des établissements scolaires publics qui pratiquent la « stratégie de la terre brulée » dans ces établissements. Il met, en effet, en garde les chefs des établissements publics qui utilisent les deniers publics à des fins personnelles.
Selon la note du ministre, il est établi que certains chefs d’établissement du public mutés ou admis à la retraite, nonobstant les règles de l’orthodoxie des finances publiques, créent par l’occasion et intentionnellement des déficits budgétaires à mettre à la charge de leur successeur.
« Ces déficits, souvent constatés lors des passations de service, constituent des faits de dette pour les établissements », précise le ministre.
À en croire le Prof Kokoroko, ces chefs d’établissement se permettent d’emporter des biens de toute nature appartenant au patrimoine de l’établissement. D’autres, pour leur part, dit-il perçoivent les frais scolaires pendant les vacances, opèrent des achats non-nécessaires mais surfacturés et les font supporter par l’établissement pour le compte de la nouvelle année scolaire, alors que le budget n’est même pas élaboré et adopté.
« Cette pratique malhonnête et frauduleuse a des répercussions très négatives sur la gestion et le fonctionnement des établissements et, par ricochet, sur la qualité des apprentissages », rappelle le ministre avant de demander à tous ceux qui seront tentés de mettre en œuvre « cette stratégie de la terre brûlée » d’y renoncer immédiatement. Cette mise en garde même si elle vient un peu tard, soulève quand même encore une fois le problème de mauvaise gestion et le laisser-aller dénoncés par plusieurs observateurs dans la gestion des établissements scolaires publics par certains directeurs
@togoactualite.com