La société Amina, spécialisée dans la fabrication de cheveux artificiels (mèches) est fermée depuis quelques jours suite au licenciement de près de 2000 employés.
La société coréenne veut rouvrir ses portes et lance un recrutement, mais pour les ex-employés qui veulent être réembauchés, il faut aller retirer contre cinq cent (500) FCFA au Secrétariat de la société une lettre pré-écrite de demande de pardon qu’il faut signer et déposer en attendant qu’on soit recruté.
« J’ai l’honneur de venir très respectueusement solliciter de votre haute autorité la demande du pardon. En effet, sous la demande de nos délégués qui nous ont dit de cesser le travail, j’ai dû faire le suivisme sans me rendre compte de la gravité de la chose. C’est pour cette raison que je viens par la voix de mon chef, me mettre à genoux pour m’excuser. Je vous promets que de tel acte ne se reproduira plus si vous m’admettez ». Voici une partie du contenu de la lettre que les employés licenciés qui veulent être réembauchés doivent signer.
Une lettre qui frise le ridicule et l’humiliation. Les ex-employés en se pliant à ces conditions, acceptent de travailler dans les mêmes conditions qu’ils ont dénoncées par leurs grèves. Ce qui leur avait valu le licenciement. Retour à la case départ….
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